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20e Festival des Chants de Marins 2019 |
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LES BOÎTES À CHANSONS 2015 |
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Chers
collègues et ami-e-s,
J'ai
le regret de vous annoncer le décès de Guy Savoie, mon
beau-frère,
et mari de Réjeanne Barrette, une fidèle membre de
l'Association
Québec-France Rive-Droite de Québec.
Il
est décédé cette semaine au Centre d'accueil Saint-Joseph de
Lévis. Il était entouré de Réjeanne et de Guillaume, leur fils
cadet. Depuis janvier dernier, la santé de Guy s'est détériorée
et
il a dû faire des séjours répétés à l'hôpital. Il aurait eu
86 ans en
juin 2021, Son décès n'est pas attribuable à la COVID.
Originaire
de Sainte-Claire de Bellechasse (siège de l'usine Volvo
où l'on
fabrique les fameux autocars Prévost), Guy état un
spécialiste de
la littérature, en particulier de la littérature
québécoise; il
avait fait sa thèse de maîtrise sur la romancière
Gabrielle Roy.
Il a enseigné à l'Université du Québec (UQAT) et y
a été
directeur des Sciences humaines. Il fut registraire de la
Télé-Université (TÉLUQ) durant de nombreuses années. Il a aussi
été commissaire à la Commission scolaire des Navigateurs. Sur le
plan caritatif, il s'est impliqué dans le Service d'entraide de
Saint-Romuald.
Roger
a été un membre actif de l'Association des Barrette
d'Amérique et
il été très assidu à nos activités depuis 28 ans.
Que
son âme repose en paix !
Roger
Barrette
** Photo : Roger Barrette -- Guy et Réjeanne en 1978 **
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Visages de la batture
Couverte de neige et de glace
quand l’étau de janvier l’enlace,
elle craque sous la morsure
des trop longues nuits de froidure.
Puis mars la vide peu à peu
des lourds vestiges de l’hiver ;
c’est le printemps qui revient, fier,
reconquérir ses feu et lieu.
La grande baie, rase et brunie
n’offre d’abord que saleté,
mais l’air plus doux redonne vie
au havre tantôt déserté.
Bientôt attirée par le scirpe
goulûment l’outarde en extirpe
l’énergie qu’elle venait chercher
pour monter au Nord y nicher !
Encore hier une poignée
de ces oiseaux trop attardés
naviguaient près du bord, sans voix,
mais bientôt s’en iront ces oies
à grands coups d’ailes redoublés
pour aller faire à nouveau la couvée.
** Paul Lacasse, Errances fluviales, page 96, Éditions de la Francophonie **
@ Photo : Paul Lacasse, Oies sauvages dans la baie, novembre 2016 ** |
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JE RESTERAI SANS PEUR DANS LES TÉNÈBRES QUI M'ENSERRENT... |
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** Photo : Paul Lacasse, Noir comme un puits où l'on se noie, 29 août 2013 **
Invictus
Dans les ténèbres
qui m'enserrent,
Noires comme un
puits où l'on se noie,
Je rends grâces
aux dieux, quels qu'ils soient,
Pour mon âme
invincible et fière.
Dans de cruelles
circonstances
Je n'ai ni gémi
ni pleuré,
Meurtri par cette
existence
Je suis debout,
bien que blessé.
En ce lieu de
colère et de pleurs
Se profile
l'ombre de la Mort.
Je ne sais ce que
me réserve le sort,
Mais je suis, et
je resterai sans peur.
Aussi étroit
soit le chemin,
Nombreux, les
châtiments infâmes,
Je suis le maître
de mon destin,
Je suis le
capitaine de mon âme.
** William Ernest
Henley (1845 – 1903) **
** Ce poème fut
pour Nelson Mandela (1918 – 2013)
un soutien et une
source d'inspiration durant sa longue
captivité de 27
ans en Afrique du Sud, pour avoir lutté contre l'apartheid. **
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*** Photo : Paul Lacasse, Embrasement du couchant, Île Verte, août 2014.***
Il
est d'étranges soirs…
Il
est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où
dans l'air énervé flotte du repentir,
Où
sur la vague lente et lourde d'un soupir
Le
coeur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il
est d'étranges soirs, où les fleurs ont une âme,
Et
ces soirs-là, je vais, tendre comme une femme.
Il
est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où
l'âme a des gaietés d'eaux vives dans les roches,
Où
le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où
la chair est sans tache et l'esprit sans reproches.
Il
est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces
matins-là, je vais, joyeux comme un enfant.
Il
est de mornes jours, où las de se connaître,
Le
coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin,
Où
le plus cher passé semble un décor déteint
Où
s'agite un minable et vague cabotin.
Il
est de mornes jours las du poids de connaître,
Et
ces jours-là, je vais, courbé comme un ancêtre.
Il
est des nuits de doute où l'angoisse vous tord,
Où
l'âme, au bout de la spirale, descendue,
Pâle,
et sur l'infini terrible, suspendue,
Sent
le vent de l'abîme et recule, éperdue.
Il
est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Et
ces nuits-là, je suis dans l'ombre comme un mort.
Albert
SAMAIN (1858-1900), Au Jardin de l'Infante
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AU RETOUR DU PRINTEMPS... |
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Au
printemps
Regardez les
branches
comme elles sont
blanches !
Il neige des
fleurs.
Riant sous la
pluie,
le soleil essuie
les saules en
pleurs.
Et le ciel
reflète
dans la violette
ses pures
couleurs…
La mouche ouvre
l'aile
et la demoiselle
aux prunelles
d'or,
au corset de
guêpe
dépliant son
crêpe,
a repris l'essor.
L'eau gaiement
babille,
le goujon
frétille,
Un printemps
encore !
** Théophile
Gautier (1811-1872) **
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J'irai...
J'irai m'asseoir
un matin
au fond de ton
coeur.
Respirer l'air de
tes chemins,
parfum de ciel ou
de fleurs.
Écouter le chant
de ton histoire,
les mains en
prière,
sans pensée ni
regard,
m'abandonner pour
te connaître.
J'irai dormir
sous tes étoiles,
toucher à celles qui te parlent,
ressentir la
force de ta voile
lorsque le vent
agite ton âme.
J'irai saluer tes
jours fragiles,
apercevoir qu'au
bout de toi-même,
il existe des
horizons
d'une beauté
sans gêne.
J'irai nager dans
l'eau de ta foi,
celle qui berce
tes faiblesses,
parce que tu m'as
déjà dit, je crois,
que ceux qui nous
aiment
voyagent en nous
en secret.
Isabelle Lavoie
** Photo : Paul Lacasse, Au bout de l'horizon, Bas du fleuve, 30-07-2014 **
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UNE AMITIÉ FRANCO-QUÉBÉCOISE BIEN ENRACINÉE ! |
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UNE AMITIÉ BIEN ENRACINÉE !
Un tableau de Jean Meilleur, président fondateur de la Régionale de la Rive-Droite-de-Québec, illustre à merveille cette courte phrase sur la profonde amitié franco-québécoise.
Et cette photo de 3 femmes significatives des opérations de notre Maison Fornel l'illustre tout aussi bien. On voit ici l'adjointe administrative pendant près de 25 ans, Diane Vaillancourt, accompagnée des 2 stagiaires Raphaëlle Renaudin et Lucille Hutchison, prenant leur dîner sur le balcon (rue Saint-Pierre), peu avant la fermeture abrupte de notre quartier général. |
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FRONTS TOURNÉS VERS TERRES PROMISES... |
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Dans un court poème lyrique, Émile Gagné, un de nos pionniers de l'Association Québec-France, décrit à sa façon les liens qui ont uni la France et le Québec, au fil du temps et pendant les 50 années d'existence de ce grand réseau d'amitié.
50 ANS DE VAILLANCE
Il y eut temps des semailles.
Il y eut gestes premiers de marcheurs.
Sur leurs épaules, bagage et vaillance.
Sommes venus avec eux
parcourir cinquante lieux de chemins raboteux.
Nos coeurs martelaient les pas de notre amitié.
J’entends encore paroles neuves, paroles hautes,
d’où ont surgi éclats de courage
et baisers de paix dans habitacles heureux.
Aujourd’hui nos mémoires ont ouvert les yeux.
Les grandes mains de l’amitié tissent toujours
tendresses et bouquets d’espoir.
Nous serons nombreux dans sentiers neufs,
fronts tournés vers terres promises,
car germent en nous de nouveaux appels.
Compagnons de la francité,
nous comblerons toutes nos faims,
ensemble semons des résurrections.
** Émile Roberge, Haute-Yamaska **
*** Photo : Paul Lacasse, Fronts tournés vers terres promises, Sainte-Flavie 2014. *** |
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PHARE, FIDÈLE SENTINELLE... |
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** Photo : Paul Lacasse, Le Phare du Cap des Rosiers, 2014 **
Les Sentinelles
Il est un phare blanc au bout d'un promontoire
Ou planté sur le bout de quelque îlot rocheux
Résistant jour et nuit d'un air ostentatoire
Aux tempêtes poussant des vents impétueux.
On voit cette vigie, tel un mât dérisoire,
Coiffée d'un casque rouge et d'un oeil lumineux,
Tenir tête aux assauts, de lointaine mémoire,
Pour guider les bateaux par temps sombre ou brumeux.
Souvent le fleuve est calme où circule un navire
Et la tâche est discrète au fidèle gardien,
Mais qu'arrive l'orage et que l'onde chavire,
La haute tour repart son tournis quotidien.
Près du rivage où affleurent de noirs récifs
Le flot tumultueux a fracassé maints esquifs
Emprisonnant sous l'eau de nombreux équipages
Dont les restes se sont mêlés aux coquillages.
Longtemps après qu'on ait oublié leur histoire,
Parfois ces voyageurs qu'on croit au paradis
Hurlent au pied du phare et dans notre mémoire
Ravivant en nos coeurs d'horribles tragédies.
Combien le Saint-Laurent a vu de tristes fins,
Combien de corps sans vie roulent près des rochers
Faisant tinter leurs os comme de vieux clochers
Sonnant des angelus qu'imitent les dauphins!
* Paul Lacasse, Errances Fluviales (en préparation), été 2020 *
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Le
vieux moulin
Ô
vieux moulin
banal,
je viens toucher tes pierres,
Ton
seuil aux nœuds saillants, tes murs enfarinés ;
Et,
près de toi, je veux, en fermant les yeux,
Revivre
tes beaux jours de joie illuminés.
Ici
j'évoquerai ce coureur
d'aventures
Qui,
des Pays-d'en-haut, venu tout luisant d'or,
Durci
par le commerce hasardeux des fourrures,
Dissipa
son avoir en attendant la mort.
C'est
lui le bâtisseur de ta forte structure,
De
ce profond solage et de ce toit pointu ;
Ces
planchers onduleux, ces canaux à mouture
Et,
dans tes murs, ces attaches de fer battu.
Chaque
jour tu voyais les joyeux censitaires
T'apporter
à pleins sacs leur beau froment doré ;
De
solides meuniers, rudes et volontaires,
Surveillaient
le blutoir comme
un vase sacré.
Hélas
! Je n'entends plus jamais grincer tes meules.
La
riche poudre blanche en l'air ne vole plus.
Les
aubes de ta roue imperturbable, seules,
Affirment
que tes jours ne sont pas révolus.
Mais
tu gardes toujours ton aspect romantique.
Les
flots que tu reçois viennent des mêmes bois,
Où
l'érable séveux et le pin balsamique
Chantent
dans le grand vent ta gloire et tes émois.
Dans
l'étang minuscule où stagne une eau brouillée,
La
rivière un instant se répand et se perd.
Puis
son cours déchaîné, dans l'écluse rouillée,
S'introduit
et s'écroule avec un bruit d'enfer.
Comme
un vieux philosophe, insensible aux années,
Dressé
dans ton manteau de pierre et de mortier,
Tu
gardes à nos yeux tes grâces surannées
Et
notre orgueil se rend devant ton front altier.
** Tiré
de : Hervé Biron, Paroissiales, Trois-Rivières,
1939, p. 7-8 **
*** Ici, le Moulin banal de Saint-Roch-des-Aulnaies (rénové) *** |
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Nos pensées pour accompagner notre Président Guy-Paul Côté
Sur cette photo prise à l'AGA de Gaspé en juin 2019, on voit Guy-Paul radieux, en compagnie de sa conjointe Gaétanne Samson, ainsi que de Lise Pronovost et Paul Lacasse.
Affecté par la maladie cet été, notre président suit présentement un traitement soutenu de physiothérapie pour se remettre d'un accident cardio-vasculaire.
Nous tenons donc à lui souhaiter une prompte remise en forme, afin de pouvoir continuer son travail, et surtout beaucoup de patience ! Et au rythme assidu où il s'adonne à ses exercices, il parviendra sûrement bientôt à reprendre sa forme d'antan.
Tous nos membres de la Rive-Droite lui souhaitent un prompt rétablissement. |
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Dans
nos draps
Entendre
Tomber
La
neige
Au
printemps
Sur
nos draps
Apaiser
Mes
orages
Juste
En
écoutant
Ta
voix
Te
regarder
Goûter
Mon
plaisir
Éveillé
Sous
tes doigts
Sentir
La
douceur
Et
la force
De
tes outrages
Sur
moi
Respirer
Le
mélange
Odorant
De
nos corps
Dans
tes bras.
@
Charlotte
Béraud, 2007
sur
Pinterest
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Il est arrivé, notre magnifique Magazine-souvenir du 50e anniversaire de Québec-France !
Rutilant, coloré, festif, presque aérien... le voici.
Beaucoup de pages d'histoire de nos Régionales au fil du temps vous sont ici présentées, écrites par les membres eux-mêmes qui ont vécu ces 50 ans de passion et d'échanges avec la France.
C'est un ouvrage instructif, lumineux et rempli d'émotions nombreuses.
Bonne lecture ! |
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Le
grelot de l'espoir
Ils entendent tinter le
grelot
de l'autre côté du
brouillard
à l'orée d'un autre
monde.
Ils vont vers l'autre Vie
au pas serein de leur
monture
au sommet des Himalayas
dans ces paysages de
versants escarpés
d'air raréfié, de pentes
rocailleuses
où la prudence est le pain
quotidien
où la hâte n'existe pas
où le voyage ne se fait
que lentement
au gré du souffle précieux
de la Vie !
L'éternité est là,
l'éternité les attend
et les enveloppe. Ils vont
ainsi
vers la rencontre lointaine
vers l'étoile qui les
appelle !
**
Paul Lacasse, L'Archipel du rêve, page
72, novembre 2020 **
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Je
ne suis pas seul
Chargée
de fruits légers aux
lèvres
Parée
de mille fleurs variées
Glorieuse
dans les bras du soleil
Heureuse
d'un oiseau familier
Ravie
d'une goutte de pluie
Plus belle
que le ciel du matin
Fidèle
Je parle d'un Jardin
Je rêve
Mais j'aime justement
** Paul Éluard, Les Médieuses,
1939 **
Photo : Paul Lacasse, Iris au Bois de Coulonge, juin 2020
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